9-12 juillet, La Boquia, Salento

Malheureusement, notre peu de temps en Colombie nous a poussé à faire des choix quant à notre itinéraire. La région de Salento et de ses plantations de café s’est facilement imposée comme incontournable. Touristique mais préservée, charmante et colorée, la ville de Salento est truffée de boutiques vendant de l’artisanat local et les fameux sacs wayuu, provenant d’une tribu au nord du pays, sur la côte caribéenne. 

Nous crèchons chez une famille à l’écart du centre ville, au milieu de la nature. Depuis notre gîte, nous avons un accès direct aux chemins qui mènent aux plantations de café. Nous nous hâtons donc pour nous rendre à la Finca del Ocaso, l’une des plus grandes de la vallée, afin d’en apprendre plus sur la culture du café. La Colombie est le 3ème producteur de café au monde, derrière le Brésil et le Vietnam. Nous nous adonnons à la cueillette des grains, au dépulpage, au séchage, au tri, à la mouture (oui, le fait de moudre) desdits grains, pour terminer avec l’évidente dégustation à la fin du tour. Le café de la region contient un arôme naturellement sucré, qui fait la fierté de ses producteurs, qui affirment qu’il est l’un des meilleurs au monde. Amateurs à défaut d’être connaisseurs, nous ne pouvons qu’admettre qu’il est tout simplement bon. 

Le cadre somptueux et moins en altitude que nos lieux de villégiature des 6 dernières semaines nous donne l’occasion de courir. Ça faisait longtemps et après tout, nous avons un semi et un marathon à courir dans 3 semaines. Rouillés et essoufflés (nous sommes tout de même à 1’900m), nous sommes légèrement inquiets pour San Francisco… on fera ce qu’on peut !

Leçon du jour : les 4 plus grands producteurs de café (le Brésil, le Vietnam, la Colombie et l’Indonésie) représentent 75% du marché mondial

La Calle Real, centre ville en période de match de foot
10 minutes de cueillette, c’est la disette
Product of Colombia
Le nécessaire à dégustation
On se met au vert

6-8 juillet, La Candelaría, Bogotá

Douceur de vivre, gentillesse des habitants, richesse culturelle… les termes caractérisant la capitale colombienne contrastent avec sa réputation passée. L’insécurité des années 1990 est bel et bien révolue. Les ruelles sont charmantes, le centre historique regorge de marchés artisanaux et les quartiers ne désemplissent pas de lieux culturels. Nous apprenons que de vastes travaux pour désengorger la ville et faciliter les transports ont permis son développement. De plus, élue « capitale mondiale du livre » en 2007 par l’Unesco, Bogotá est aussi la capitale culturelle du pays. 

Nous nous promenons dans les rues de La Candelaría, le coeur historique. Les centres culturels se succèdent sur la calle 11, Musée Botero, Casa Moneda, Musée des Arts, Centre Culturel Gabriel García Márquez… chaque lieu est gratuit et unique. À croire que la municipalité accorde une importance particulière à la mise en valeur de son héritage culturel et c’est tant mieux pour nous. Cette visite de la capitale est aussi l’occasion de découvrir la gentillesse des Colombiens. Souriants et bienveillants, ils sont toujours prêts à vous aider. Nous semblons aussi percevoir un accent quand ils parlent, un accent qui étrangement nous fait penser à l’accent créole en français. 

Leçon du jour : Fernando Botero s’est lui-même ironiquement surnommé « le plus colombien des artistes colombiens »

La calle 11 et ses maisons colorées
Mona Lisa version Botero

Jardin privé dans le Musée des Arts

La Cathédrale de la Plaza de Bolivia

Rue typique de La Candelaría

4-5 juillet, Centro Historico, Lima

24h de bus, une route en serpentin dans des montagnes, des altitudes grimpant jusqu’à 4’000m… sont les quelques épreuves à subir pour rejoindre la capitale péruvienne depuis Cusco. Sur la carte, la route semblait pourtant « paisible » et sans encombres. Nous arrivons, exténués et sur les rotules, rue Jirón Azangaro où se trouve notre hôtel très particulier. Particulier parce que s’apparentant plus à une remise du Louvre qu’à une auberge pour backpackers. C’est donc entre des sculptures néo-classiques et des peintures du XVIIIème que nous prenons nos quartiers.

Juste une petite journée pour visiter quelques rues du centre historique, la Place d’armes, la Bibliothèque nationale, le quartier huppé de Miraflore…que nous voilà repartis pour un pays nouveau : Colombia nous voilà !

Notre séjour péruvien aura été principalement marqué par la visite du Machu Picchu et de l’ancienne capitale historique Cusco. Le temps passé dans ces lieux mythiques nous a permis d’en connaître un peu plus sur l’histoire du pays, l’importance des différents peuples et la richesse spirituelle. Tous croient en la mère nature et lui font honneur. Bien qu’appartenant au passé, l’Empire Inca semble toujours très présent dans les traditions. Les minorités locales, telles que Quechua et Aymara, sont très présentes et continuent elles aussi de transmettre leur héritage. Il est fréquent de croiser les habitants en costume traditionnel parlant un dialecte différent de l’espagnol que l’on a coutume d’entendre. 

Leçon du jour : à Lima, à toute heure de la journée, multiplier par 3 le temps de trajet estimé par Google Maps, trafic oblige

La casa de la literatura
La Cathédrale de Lima
El Palacio del Gobierno
Le Musée du Louvre péruvien
Plaza de Armas

27-30 juin, Machu Picchu

​Le chemin historique emprunté par les Incas pour rejoindre le Machu Picchu depuis Cusco, autrement connu sous le nom d’Inca Trail, est si populaire qu’il est nécessaire de réserver sa randonnée plus de 6 mois à l’avance. En effet, le trafic sur ce chemin est régulé de sorte que la masse de touristes l’abîme le moins possible. 

Nous embarquons donc pour un tour alternatif, l’Inca Jungle, durant lequel nous combinerons VTT, rafting et tyrolienne à de la marche pour arriver finalement à notre 4ème et dernière merveille du monde du voyage.

Le Machu Picchu fut probablement construit aux alentours de 1450. Il fit soit office de résidence aux empereurs Incas, soit office de site religieux et sacré pour les chefs spirituels de la même lignée de rois. Durant des siècles, l’existence de ce somptueux lieu fut terrée dans le secret, connue seulement des paysans de la région, suite à la colonisation espagnole.
Les hypothèses de l’abandon du Machu Picchu vers 1572 varient. Cependant, l’absence de traces d’attaques par les conquistadores laisse penser qu’ils n’y auraient jamais même accédé. Il se pourrait qu’une épidémie de variole ait décimé la population d’entre 300 et 1’000 habitants.
Ce n’est qu’en 1911 qu’un archéologue américain, Hiram Bingham, redécouvrit cette merveille. Une année plus tard, il revint avec une armée de renforts pour entreprendre la restauration du site, entre défrichements et réarrangements des bâtiments. 
Le Machu Picchu fut notre merveille du monde préférée. La beauté naturelle du site combinée à un patrimoine historique et à un véritable génie architectural nous ont encore plus impressionnés que le Taj Mahal.

Leçon du jour : l’ingénieur Kenneth Wright a estimé que 60% des constructions effectuées sur le site du Machu Picchu seraient souterraines. La plus belle partie serait-elle invisible ?

Sur la route du Machu Picchu
L’authentique Inca Trail
Machu le magnifique
Un lama prend son petit déjeuner
Vue depuis la Porte du soleil

24 juin-3 juillet, Cuesta de Santa Ana, Cusco

​Cusco sera notre base durant la semaine passée avec Andréa, dont le thème sera la visite du Machu Picchu. Nous logeons dans une auberge de fêtards, le Loki Hostel, et profitons de l’ambiance déjantée qui y règne durant le weekend avant de prendre la route vers notre 4ème merveille du monde, le lundi. 

Durant la journée, nous déambulons dans les rues du sublime centre historique, visitons le marché de San Pedro et ses boutiques d’artisans locaux (et moins locaux), montons la colline qui surplombe la ville pour admirer le Cristo Blanco, petit Corcovado péruvien. Cusco, autoproclammée capitale historique, archéologique, culturelle d’Amérique du Sud, fut un temps la capitale de l’empire Inca. Fondée au XIe ou XIIe siècle, la ville fut partiellement détruite en 1534 par les Espagnols. 

Centre névralgique du tourisme au Pérou, Cusco est désignée dans la Constitution comme la Capitale Historique du Pérou. En 1983, la ville fut également inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. En effet, l’empereur Pachacutec, neuvième Inca reconnu de la dynastie, avait pour but d’en faire le joyau le plus beau de l’empire. 

Nous arrivons le jour de la fête du soleil, dite Inti Raymi, pour célébrer le solstice d’hiver. Inti, qui signifie soleil en quechua, est le nom du Dieu du soleil vénéré par les Incas. Historiquement, cette célébration, la plus importante de l’année, durait 9 jours. Les habitants de Cusco sacrifiaient des animaux sur la place publique et faisaient des offrandes à Pachamama (la mère nature) dans l’espoir d’obtenir de bonnes récoltes.

Leçon du jour : le Pérou est le 6ème producteur mondial d’or. En 2010, il a produit 162 tonnes pour une valeur estimée de 6,4 milliards de dollars 

Les retrouvailles après 9 mois

La Plaza de Armas by night
Deux fruits typiques du Pérou
La Cathédrale de Cusco

Les célébrations du solstice d’hiver

20-23 juin, Avenida 6 de Agosto, Copacabana

Nous poursuivons notre chemin vers le Pérou avec une dernière escale bolivienne et non des moindres : le lac Titicaca, le fameux ! Le lac Titicaca s’étend sur environ 8’500 km² et est à cheval entre la Bolivie et le Pérou. Nous logeons dans le village de Copacabana, situé côté bolivien. L’altitude est élevée, 3’800m, et les températures se refroidissent à la tombée du soleil. 

Nous arrivons juste à temps pour assister à un événement majeur : le solstice d’hiver. Le 21 juin, toute une cérémonie sprituelle marque l’entrée dans la nouvelle année, l’année 5524. C’est la liesse, la ville entière est animée, les gens dansent et chantent dans les rues.

Puis, nous embarquons vers la Isla del Sol, située en plein milieu du lac. L’occasion pour Arthuro de s’entraîner à la course à près de 4’000 m d’altitude et pour Margaux de se faire mordre par un chien pas enragé, belle manière de clôturer ce pays !

La Bolivie, un des pays les plus pauvres d’Amérique du Sud, se démarque par de fortes traditions spirituelles et vestimentaires. Le solstice d’hiver a été célébré pendant plusieurs jours. C’était la fête dans les rues, les Boliviens arborent fièrement le costume traditionnel. Les cholitas, jeunes femmes ayant une forte identification à la culture indigène, portent haut leurs racines. Elles conservent le style vestimentaire caractéristique de la tradition aymara. La tenue de la cholita est considérée comme sophistiquée, elle s’apparente à une mode urbaine s’inspirant des traditions andines. Elle se compose le plus souvent de la robe aux trois volants d’origine espagnole appelée pollera, de l’aguayo, cette pièce de tissu rectangulaire bariolé porté dans le dos, et de l’incontournable bombín de feutre noir, porté très haut sur la tête. Cet habit est souvent agrémenté de bijoux colorés, le plus souvent de bracelets et de boucles d’oreilles étincelantes.

Leçon du jour : quand un chien s’apprête à se jeter sur vous, gonflez le torse, poussez un fort cri et préparez vous à lui jeter une pierre pour le faire fuir

Les cholitas sur la Isla del Sol
Copacabana depuis le cerro
La Basilique de la Vierge de la Candelaria de Copacabana
Les 9km de randonnée sur la Isla del Sol
Les cholitas célébrant le solstice d’hiver

17-19 juin, Real Béni, Parque Nacional Madidi

A peine le temps de nous remettre de nos émotions que nous voilà repartis pour un trek de 3 jours en pleine jungle amazonienne. Après avoir passé la première nuit dans une communauté locale de 37 habitations, nous arpentons les sentiers non-battus accompagnés de notre guide David.

Nous dormons sous un charmant toit fait de feuilles de cocotiers, apprenons à cohabiter avec les moustiques et passons nos journées à marcher et profiter de la selva – forêt en espagnol. La végétation est dense et permet de garder les températures agréables. Nous apprenons quelques rudiments sur les plantes médicinales, découvrons que dans la jungle, les fourmis font 5 fois la taille des fourmis que nous connaissons, les crapauds vivent dans les arbres et ne sortent que la nuit.

Nous en profitons aussi pour expérimenter une cérémonie sprituelle avec un chaman. La procession dure environ 45 minutes. Nous sommes tous assis autour d’un trou creusé dans la terre dans lequel se trouvent quelques feuilles de coca. Après avoir allumé la coca, le chaman nous demande de boire un petit bouchon d’alcool à brûler et de faire un voeu. Espérons qu’il soit exaucé…

Leçon du jour : la forêt amazonienne s’étend sur 550 millions d’hectares et couvre 9 pays (Brésil, Pérou, Bolivie, Colombie, Vénézuela, Guyane française, Guyane, Suriname, Equateur)

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L'école pour les 90 enfants de la communauté
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L'école pour les 90 enfants de la communauté
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Arthur et David en plein travail
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Margaux se prend pour Tarzan
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Après la marche, la vue

14-16 juin, Rivière Yacuma, Las Pampas

Après 40 minutes de vol dans un coucou, nous arrivons au nord du pays, célèbre pour ses treks. Les températures sont chaudes, l’air est humide, pas de doute, nous nous rapprochons de l’équateur. A peine arrivés que nous voici embarqués dans une expédition de 2 jours en bateau, direction la rivière Yacuma.

Nous partons à la conquête de la flore, mais surtout de la faune. La journée, sur notre petite barque en bois, nous voyons une quantité considérable de crocodiles. Les plus communs, les caïmans, ont la tête brune, le corps noir et une gueule d’environ 50 cm. Certains se fondent dans le décor et se confondent avec des bouts de bois qui flottent. D’autres restent la gueule ouverte, attendant patiemment que leur proie s’y jette. Ils semblent ne pas faire attention à notre passage et continuer leur besogne. Tant mieux pour nous, nous en profitons pour nous en approcher le plus possible. Le soir, nous y retournons pour les voir chasser. La seule chose que nous voyons, ce sont leurs yeux qui deviennent rouges à la tombée de la nuit.

Cette sortie en barque est l’occasion de nager avec des dauphins d’eau douce. Très différents des dauphins d’eau salée, ils sont roses, avec une nageoire dorsale beaucoup plus petite et une bosse au-dessus de la bouche.

Las Pampas regorgent aussi d’autres animaux et c’est ainsi que nous nous lions d’amitié avec des singes qui envahissent notre barque, regardons les tortues se prélasser au soleil et admirons les hérons s’élancer gracieusement pour prendre leur envol.

Leçon du jour : 5 personnes par an perdent leur main en nourrissant des piranhas dans Las Pampas boliviennes, selon Jaime, notre guide

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Le caïman se fond dans le décor
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L'invasion des singes
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Arthuro heureux d'avoir nagé avec les dauphins
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Le héron se prépare à l'envol
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Nous n'est que calme et repos

11-13 juin, Calle Castro, La Paz

« Bienvenue à La Paz, véritable chaos organisé » nous dit la première personne rencontrée en Bolivie. Après 24h de voyage, 4 avions et 2 bagages perdus en transit, nous voici à 3’200m d’altitude, dans cette charmante ville en cuvette. Il y a trop de monde pour les trottoirs en construction parsemés de trous. La foule se retrouve donc à slalomer entre les véhicules qui klaxonnent à tout-va. Nous arrivons tant bien que mal à nous frayer un chemin. Le marché des sorcières déborde d’articles traditionnels colorés, le parvis de l’église San Francisco grouille de vendeurs à la sauvette, les grandes places ne désemplissent pas de stands de nourriture.

Les premiers instants dans un nouveau pays nous donnent toujours l’impression d’être une éponge qui absorbe un liquide nouveau. Nous n’en perdons pas une miette, profitant même du téléphérique pour observer leur ville dans son ensemble.

Leçon du jour : dixit un vieux dicton local,  » en Bolivie, pour devenir millionnaire, il faut venir milliardaire. »

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Vol au-dessus la Cordillère pour rejoindre La Paz
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Une femme au costume traditionnel
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Les objets colorés du marché des sorcières
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Margaux et sa trouvaille bolivienne
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Le centre-ville depuis El Alto, la ville haute

5-10 juin, Pelourinho, Salvador de Bahia

A peine posons-nous le pied dans la ville que nous voilà embarqués dans une soirée samba. Un pas en avant, un pas en arrière, tout en se déhanchant de droite à gauche, tout le monde s’y met sans complexe. Les musiciens tapent sur d’énormes tambours et battent la mesure. Salvador de Bahia, capitale de la samba et de la capoeira, sait faire la fête et communiquer sa joie de vivre. A tous les coins de rue, nous croisons des gens qui dansent et chantent, une énergie folle qui contraste avec la pauvreté de ses habitants. Les ruelles pavées sont bordées par de jolies maisons colorées, certaines rénovées, d’autres délabrées.

L’ancienne capitale brésilienne est le point de convergence des cultures européenne, africaine et amérindienne. Cela se voit dans l’architecture, la musique et les pratiques religieuses. Nous découvrons l’existence du Candomblé, une religion qui mélange le catholicisme, les rites indigènes et les croyances africaines. En l’honneur de cette religion, nous croisons dans les rues des femmes portant d’impressionnantes robes traditionnelles, en passant devant les lieux de culte, nous assistons à une cérémonie très spirituelle où l’objectif est de rentrer en transe.

Notre dernière escale brésilienne, et non des moindres, aura donc été dans le quartier historique de la ville, le Pelourinho (« petit pilori » car c’est là que les esclaves étaient punis). L’occasion aussi de nous promener dans la ville basse et de visiter le Musée d’art moderne, situé sur le bord de la baie.

Le Brésil a été, jusqu’alors, notre pays préféré en Amérique du sud. Il y a vraiment de quoi tomber amoureux de Rio : l’énergie de la ville, la beauté de ses sites, la diversité de sa population.
Le côté européen et chic de Buzios, combiné à l’hospitalité de notre hôte, nous ont fait nous sentir comme à la maison. Malgré sa météo capricieuse, Ilha Grande fut un petit coin de paradis avec ses plages d’eau cristalline et son unique village piéton. Salvador fut la cerise sur le gâteau, un petit bijou de ville aux couleurs bariolées et à l’ambiance joyeuse du matin au soir. Pour finir, malgré nos difficultés de communication, nous avons également adoré le portugais parlé par les brésiliens, si chantant, chaleureux et rassurant. Comme si rien n’était jamais grave. Tudo bem !

Leçon du jour : le plat typique de Bahia est la Moqueca de poisson et crevettes, baignant dans une sauce aux tomates, poivrons, oignons, huile de palme et lait de coco

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Le coeur du Pelourinho
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L'une des 4 églises qui quadrillent le centre historique
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En route pour le cours de capoeira
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Dans le feu de l'action
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Les couleurs typiques du centre historique