24 août-4 septembre, Upper West Side, New York City

Comme d’aucuns savent, la dernière escale de notre voyage est New York. Nous passerons presque deux semaines là-bas. Cela marquera les retrouvailles entre Margaux et son père, pas vu depuis un an, ainsi qu’une bonne partie de sa famille. La maison est remplie et c’est tant mieux.

Nous profitons d’un séjour plutôt long pour vivre « à la locale », sans avoir à cocher toutes les cases des choses à faire sur les guides touristiques. Nous passons beaucoup de temps à vélo, prenant le temps d’explorer des quartiers inconnus, et sortons le soir avec des amis vivant sur place, en groupe de jeunes ou de moins jeunes. Rooftops, bars branchés de la High Line (une ancienne voie ferrée reconvertie en espace de vie et jardin urbain), comédies musicales à Broadway, clubs de Jazz, pièce de théâtre, gospel dominical… nous faisons comme si on était chez nous. Le matin, avant que le soleil ne tape trop fort, nous allons courir dans le dédale des sentiers de Central Park, où nous irons même un jour faire de la barque.

Cela faisait des mois que nous n’avions pas passé plus de 5 jours dans un même endroit, et malgré le rythme soutenu de nos activités, c’est plutôt reposant. Nous essayons de nous reconditionner à la vie normale, pour ainsi dire. Pas si difficile de ne plus dormir en dortoirs à 10, de faire et défaire son sac tous les 3 jours, de partager la salle de bains avec des colocataires pas toujours regardants sur la propreté. Mais ce que l’on réalise également, et qui immédiatement nous pince le coeur, c’est que toutes les merveilles que nous avons pu voir cette année sont derrière nous. Que l’aventure incroyable que nous avons vécue s’achève ici. Quand nous n’avions pas le moral et que la maison ou le confort nous manquait, nous en rêvions. En sachant bien qu’il fallait profiter du moment présent parce qu’il passera très vite, certes. Nous en étions toujours conscients, mais le vivre est différent. Cela sonnera comme une évidence, mais cette année est passée en un clin d’oeil. Une expérience si intense est difficile à décrire avec des mots, ou des anecdotes. Car c’est la diversité des expériences, des rencontres, du partage, des moments de liesse suivis de coups durs qui donnent la vraie saveur à un tour du monde. Le mélange et l’infusion de tout cela, pas la simple addition. Il va maintenant falloir trouver de la beauté dans un nouveau chapitre, dans la construction de quelque chose de nouveau, et capitaliser sur cette expérience unique. Mettre en pratique ce que l’on a appris.

Nous avons eu beaucoup de plaisir à partager nos aventures sur ce blog cette année, et espérons que nous en avons inspiré quelques-uns (Cloé, si tu nous lis). Moi-même, je l’ai été par mon ami Nabil, que je ne remercierai jamais assez. Si cela vous travaille, donnez-vous en les moyens et lancez-vous. Il y aura toujours quelque chose qui vous retiendra. Il faut simplement ne pas la laisser vous barrer la route. Un peu de courage et le chemin se déroule sous vos pieds. Ce n’est pas tous les jours facile, mais le jeu en vaut la chandelle.

Avant de démissionner, nous nous sommes dit pour nous convaincre : « personne n’a jamais regretté d’être allé faire le tour du monde ».

Effectivement.

Times Square, la fourmilière humaine
Le Standard Hotel, surplombant la rivière Hudson
Les rameurs de Central Park
Charlie Parker’s birthday au Birdland
New York à vélo, le meilleur moyen de transport

21-23 août, Santa Monica, Los Angeles

A peine avons nous terminé l’interminable trajet sur le périphérique de Los Angeles que nous voilà déjà au pied du signe Hollywood. Les rues serpentantes des « Hollywood Hills », le quartier chic au pied du fameux logo, abritent de somptueuses maisons. Leurs propriétaires y promènent leurs chiens, excédés par le trafic causé par les touristes comme nous venus prendre leur photo obligatoire. Désolés.

Etant donné la courte durée de notre séjour à LA, nous faisons le maximum pour optimiser les visites. En effet, il n’est pas rare de devoir passer plus d’une heure en voiture pour se rendre d’un point à un autre. Dans la foulée, nous visitons le Walk Of Fame, notant au passage qu’Elvis est ressuscité – et doté du don d’ubiquité. Puis vient le moment sacré, celui du premier Shake Shack depuis plus d’un an. Pour ceux qui vivent encore au 20ème siècle, il s’agit du meilleur burger du monde. Fervents adeptes de celui de Londres, nous ne rechignons pas à faire les 45 minutes de queue pour placer la commande. Et l’émotion fut à la hauteur des attentes.

Notre deuxième journée commence par un jogging le long de Santa Monica au petit matin, et c’est parti pour 7 heures de voiture à faire le tour de la ville. Le jardin botanique et la collection de peintures de la Huntington Library nous émerveilleront; la réplique de la maison Papyrus d’Herculanum nous surprendra; et Venice Beach nous amusera. Entre culturistes qui se donnent en spectacle, skateboarders et musiciens, il y en a pour tous les goûts. Nous finirons notre séjour par un tour à Beverly Hills, pour tenter d’apercevoir des maisons de stars. Pas si évident, derrière les haies de 5 mètres.

Leçon du jour : une étoile sur le Walk Of Fame coûte 30’000 dollars. Julia Roberts et George Clooney ont refusé d’y figurer…

Venice Beach et ses palmiers à gogo
Le Griffith Observatory
Reproduction romaine de la Getty Villa
Vue depuis Rodeo Drive, le temple du luxe
L’illustre, le fameux

19-20 août, The Strip, Las Vegas

Un road trip sur la côte ouest sans passer par Vegas est un road trip allégé. Et vu la nature « full fat » de notre séjour américain, au rythme frénétique d’un burger par jour, on s’est dit : « On y va ».

Nous arrivons sur le Strip sous une chaleur écrasante, qui ne nous quittera pas même à la nuit tombée. C’est véritablement à ce moment de la journée que la ville prend toute sa magie. Les artistes de rue pullulent, les esprits s’échauffent et les casinos sont pleins à craquer. C’est la ville de tous les excès et de tous les mélanges. On y rencontre aussi bien des familles de touristes avec enfants en bas-âge que des vieux routards du casino, des californiens fortunés ou des acteurs venus pour percer mais qui, en attendant, font des numéros de rue. Une excitation plane dans l’air, comme si la ville entière était une fête foraine géante. Les gens se libèrent, comme si tout était permis.

L’énergie du Strip est contagieuse, alors nous profitons au maximum de nos deux jours : one man show, comédie musicale, cirque, casino, tout y passe. Au casino aussi d’ailleurs, tout y est passé. Parmi les 1’200 casinos de la ville, nous avons choisi le Caesar Palace. Le côté amusant de la salle de jeu a aussi sa face glauque. Finalement, deux jours auront été assez pour goûter sagement à la « ville du vice ».

Leçon du jour : vu du ciel, Las Vegas est l’endroit le plus éclairé de la planète

Les fontaines du Bellagio
Le Strip à l’heure de pointe
Voir ou être vu ?
Faites vos jeux…
Le plus grand hôtel des États-Unis en personne

17-18 août, Lake Powell, Utah

Pour rejoindre Lake Powell depuis le Grand Canyon, peu de risques de se tromper. C’est tout droit, à travers le désert. On se croirait sur la lune: roche blanche, étendues de sable gris, parfois sans végétation pendant des kilomètres. 

Le lac tient son nom de l’explorateur manchot John Wesley Powell, qui fut le premier à explorer le fleuve Colorado en 1869. À cheval entre l’Utah et l’Arizona, Lake Powell est le deuxième plus grand réservoir d’eau artificiel des États-Unis. Créé sur le fleuve Colorado par le barrage de Glen Canyon en 1963, ce lac de 300 km de long est une source importante d’eau et d’électricité pour 25 millions de personnes dans la région. Il mit 17 ans à se remplir, et faillit déborder en 1983 suite à plusieurs années humides.

Nous passons l’après-midi en canoë, à remonter à travers l’une des nombreuses gorges qui partent du centre du lac. Tout se passe à merveille et le cadre est magique. Nous sommes seuls au monde, nous faufilant dans le serpentin d’eau qui n’en finit plus, au milieu de murs de roche calcaire en dégradés ocres. Sublime. Après deux bonnes heures à pagayer, nous rebroussons chemin pour regagner la rive. C’est alors que le vent se lève, et qui dit vent dit vague. Nous luttons contre les bourrasques qui nous frappent en pleine face, créant des vagues qui peu à peu submergent notre canot. Si bien qu’il commence à piquer du nez. Arthur s’inquiète, ordonne à Margaux qui se trouve à l’avant d’évacuer l’eau aussi vite que possible. Lui-même recule le plus à l’arrière possible pour faire contrepoids, et c’est un sprint acharné pour regagner la rive qui s’engage. À l’arrivée, nous découvrons le pot aux roses: une fissure dans la coque de notre canoë. À quelques minutes et kilos près, nous aurions coulé comme dans les films.

Leçon du jour: avant de prendre le large, toujours vérifier l’état de la coque

Un bleu étourdissant
Le calme avant la tempête
Là où tout a failli basculer
Petite pose avant le départ
Le horseshoe bend ou fer à cheval

13-16 août, Paradise Valley, Arizona

À peine le temps de faire quelques montagnes russes démentielles que nous reprenons la route pour l’Arizona. Nouvel État, nouveaux paysages, nouvelles températures. L’Arizona c’est le désert et la chaleur caniculaire, 45° (celsius) pour être exacts. À Phoenix, nous sommes reçus comme des rois chez Angie et Anthony, des amis des parents de Margaux. L’occasion de se sentir comme à la maison et de faire le plein avant le Grand Canyon !

Petite halte dans le charmant village de Sedona où nous déjeunons entre une rivière et d’immenses roches rouges. Nous arrivons enfin au pied du Grand Canyon le magnifique. Il suffit de se pencher en haut des roches profondes de 1.6km pour percevoir le fleuve du Colorado qui creusa le grand canyon pendant des millions d’années. Plus on s’enfonce dans le canyon et plus les températures sont élevées. Nos chapeaux offerts par Angie et Anthony nous donnent un nouveau style très local et nous protègent du soleil écrasant. Le site est très bien aménagé de sorte que l’on peut tout voir en marchant ou en voiture. Nous prenons plaisir à découvrir cette merveille à pied, en en aprenant un peu plus sur son origine géologique et sa formation.

Leçon du jour : chaque année, plus de 5 millions de personnes visitent le Grand Canyon. Selon National Geographic, le Grand Canyon est le deuxième parc le plus visité au monde, après Great Smokey Mountains

Angie et Anthony nos supers hôtes !
Déjeuner au pied d’un canyon
Phoenix vu d’en haut
Canyon le magnifique
Randonnée autour de la gorge

8-12 août, Big Sur, Côte californienne

On quitte les hauteurs de Yosemite pour rejoindre les chaînes côtières du Pacifique. La fameuse route de Big Sur s’étend sur 140 km, allant de Carmel à San Simeon. Nous allons d’une ville à une autre au volant de notre petit cabrio qui s’est vêtu de blanc pour l’occasion. 

Monterrey, Carmel by the Sea, Santa Barbara… les villes huppées de la côte ont toutes le charme à l’américaine. Immenses maisons étendues, petites boutiques proprettes, ruelles ne désemplissant pas de voitures toutes plus grosses les unes que les autres. Parce que oui, ces quelques jours ont aussi été l’occasion de voir le goût des Américains pour les grosses voitures : pick-up trucks de 7 mètres, suspensions surélevées, pare-buffles démesurés. Nous nous sentons minuscules et avons l’impression que notre Mustang est une Smart à côté de ces monstres.

Leçon du jour : pour convertir des degrés fahrenheit en celsius, rien de plus simple, il suffit d’appliquer la formule suivante, °C = (°F – 32) x 5/9

Un face à face improbable

Big Sur ou Highway 1
No fishing allowed…
… et pourtant 18h c’est l’heure de la pêche !
Les montagnes russes de 6 Flags

3-7 août, Yosemite Park

Nous décidons de vivre le rêve américain en grand, sans avoir peur des clichés, et trouvons un super deal pour louer une Ford Mustang cabriolet. C’est donc cheveux au vent que nous parcourons la longue route qui relie San Francisco au Parc de Yosemite. Arthuro ne manquera pas de faire quelques (trop ?) nombreuses accélérations dans les lignes droites, et les lignes moins droites.

Et c’est parti ! La vallée de Wawona, Glacier Point, Half Dome… notre décapotable est invincible et sillonne le parc à vitesse grand V. Les paysages sont changeants : montagnes rocailleuses, séquoias immenses, lacs aux camaieux de bleus, dômes granitiques spectaculaires. Les 3’000 km2 de superficie n’ont quasiment plus de secret pour notre petit bolide. Situé dans la Sierra Nevada, Yosemite Park et le 3ème plus grand parc de Californie et le 2ème plus ancien de l’histoire américaine (après celui de Yellowstone).

Durant ces quelques jours, nous découvrons aussi les joies de la planification propres aux pays développés. Fini le temps où nous débarquions à l’improviste dans un hôtel et négocions le prix de la chambre. Les USA ont une toute autre manière de fonctionner. Si on ne veut pas se retrouver à dormir dans la rue (ou dans la voiture), on doit réserver les auberges des semaines en avance. Nous avons donc maintenant une idée très précise de notre périple étasunien.

Leçon du jour : la Ford Mustang est entrée dans la légende en 1968 grâce à « Bullit », film culte où Steve McQueen, au volant de sa Mustang 390GT 2+2 Fastback, se lance à la poursuite des méchants bandits à travers les rues de SF

Petite pose naturelle devant Glacier Point
Des séquoias à n’en plus finir
Baignade dans une carte postale
Margaux et sa nouvelle meilleure amie
Vu depuis un cabriolet

27 juillet-2 août, South of Market, San Francisco

L’arrivée sur le sol américain est teintée d’une excitation particulière : le marathon de San Francisco ! Nous couchsurfons chez Rob, un Américain qui vit à SF depuis son enfance et qui nous fait part de tous ses bons plans. Nous visitons les quartiers phares de la ville en tâchant de nous préserver pour la course. City Hall, SOMA, Fisherman’s wharf, Golden Gate… Nous découvrons ces édifices et lieux iconiques avec le même regard qu’un enfant dans un magasin de jouets. 

Nous ferons même une petite escapade d’une journée pour visiter la Napa Valley. A bord de notre cabriolet, sous un soleil de plomb, à nous la région viticole et ses délicieuses dégustations de vins ! 

Le dimanche 31 juillet, jour tant attendu depuis notre inscription 6 mois plus tôt, le marathon. Réputée pour son parcours particulièrement valonné, cette course fut un réel plaisir. Un réveil matinal, 3h pour Arthur et 5h pour Margaux, et c’est parti. A travers les parcs, les rues et la côte, on se sent les rois du monde. Une jolie manière de finir ce tour du monde qui touche à sa fin dans un mois.

Leçon du jour : l’ours du drapeau californien était un ours qui vivait dans le parc du Golden Gate. Il s’appelait Monarch et était un des derniers grizzlys sauvages vivant en Californie

Heureux, qui comme Ulysse, a fait un beau voyage
Journée dans les vignobles de la Napa Valley
Le sac colombien, le tant attendu !
Fisherman’s wharf
Le City Hall de SOMA (South of Market)

21-26 juillet, Getsemani, Carthagène

Nous aurons (peut-être) gardé le meilleur pour la fin. Margaux a qualifié Carthagène de « plus belle ville du voyage ». Pour Arthur, ça reste à discuter mais force est de constater que le charme colonial de la première destination touristique de Colombie opère. 

A l’époque des conquistadors, le port de la ville était le premier centre d’échange dans le commerce de l’or, de marchandises et d’esclaves. Les balcons boisés du centre historique desquels se balancent des bougainvilliers aux milles couleurs sont sublimes. Pour capturer l’essence de la ville, nous déambulons dans le dédale de rues pavées, parsemé d’églises et de vendeurs ambulants. L’arepa, galette de maïs souvent fourrée au fromage, est l’encas local typique. Poussés dans les musées climatisés par une chaleur écrasante, nous visitons le musée de l’or, le musée de l’émeraude, ainsi que le musée d’art contemporain. 

Par acquit de conscience, nous nous prenons une journée sportive, à une semaine du marathon : longue course le matin, 1 heure de zumba en fin de journée (une première pour Arthur, qui s’est donné à fond malgré son manque notoire de talent). Pas rassasiée, Margaux enchaîne sur une heure de hip-hop. Arthur a eu sa dose, il retourne courir 5 kilomètres jusqu’à l’épuisement. 

La Colombie fut, avec le Brésil, notre pays préféré d’Amérique du Sud. On y a trouvé la même chaleur humaine et joie de vivre. Faciles d’accès et généreux, les Colombiens nous ont accueilli comme des rois. Lorsque Margaux s’est faite agresser pour son téléphone, heureusement sans succès, c’est une horde de 30 locaux qui s’est précipitée à l’assaut de l’agresseur. 

La Colombie est le 4ème plus grand pays d’Amérique du Sud. Grâce à sa production de café, d’émeraudes, de fleurs, de charbon et de pétrole, certains estiment qu’elle pourrait faire partie des plus grandes économies du monde d’ici 2050. La réputation de pays dangereux qui la précède n’est, toutes proportions gardées, plus autant à l’ordre du jour qu’il y a 10 ans. Par exemple, le taux d’homicide y a diminué de moitié entre 2002 et 2006. En 2015, il était de 25 pour 100’000 habitants. Quatre fois moins que le Salvador ou le Venezuela. 

Leçon du jour : à l’origine, La Colombie s’appelait Nouvelle Grenade. Au XIXe siècle, le vénézuelin Simón Bolivar décide de rendre hommage au grand navigateur Christophe Colomb en appelant la Nouvelle Grenade Colombie

Le cloître de Santo Domingo
Le charme des ruelles pavées
Aux bâtisses colorées
Arthuro devant Enrique Grau au Musée d’art moderne
Chat noir sur maison bleue

13-20 juillet, Entre Santa Marta et Riohacha

Bienvenue sur la côte caribéenne colombienne ! Chaleur moite, soleil écrasant, on a eu ce qu’on voulait, même un peu plus. Les derniers mois passés en altitude et dans le froid sont loin, très loin derrière. 

Nous commençons cette partie du pays par la ville de Santa Marta. Décriée par certains blasés en mal d’excentricité qui la décrivent comme un simple point de transit, nous n’avions pas de grandes attentes par rapport à cette ville de taille moyenne. Nous nous y sentons bien et restons quelques jours, profitant du centre historique charmant et des restaurants de qualité. 

Santa Marta est surtout un point de départ pour visiter le magnifique Parc National de Tayrona, qui regorge de treks à couper le souffle et de plages superbes. Pris par le temps et ayant eu notre dose de marches en forêt, nous restons cohérents avec notre envie de repos et privilégions plage et farniente. Tant pis pour la partie junglesque du parc. 

Nous posons les sacs pour quelques jours dans le petit village de Palomino, dans une fondation qui dispense des cours d’anglais pour les jeunes du village. Encore en construction, le site est superbe avec ses chevaux dans le jardin et son toit en feuilles de palmiers. La douche et les toilettes en plein air ainsi que le lit à moustiquaire donnent une vraie ambiance « camping de luxe tropical ». Un lieu un peu différent que nous apprécions beaucoup. Après des journées entières à buller, nous passons nos soirées à regarder des films, jouer à des jeux avec les enfants et à danser la salsa. C’est vraiment les vacances. 

En quête des sacs de la tribu wayuu depuis le Brésil (oui, Margaux a flashé dessus à Ipanema), la fashionista du duo est allée à la source pour se procurer son sac « trophée de voyage ». Elle ira faire un aller-retour dans la journée dans le village de Riohacha pour visiter son deux-centième vendeur de sacs et enfin tomber sur sa perle rare. Arthur est aussi aux anges que Margaux, on va pouvoir passer à autre chose. 

Leçon du jour : comme pour tout, pour trouver le meilleur produit au meilleur prix, le meilleur endroit, c’est à la source

Retour de la pêche…
…et elle fut bonne !
Le rendez-vous de fin de journée

Arthur, poète romantique à ses heures perdues

Notre QG de Santa Marta